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Land of freedom.

Land of freedom.
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25 mai 2010

Et la sublime toison de l'automne brûle, les

Et la sublime toison de l'automne brûle, les indiscernables traits de tes yeux.

L'ineffable te prendra, d'un simple zéphyr aux couleurs de l'orge et du miel. Ton regard fou amoureux se perdra dans le mien, il pleurera que c'est un automne qu'il ne connaît pas. Je chatouille mes lèvres qui ne connaîtrons plus jamais ton amour de mes doigts feutrés, pour ne pas qu'un mot de ma bouche s'égare, se perde, me trahisse, pour ne pas te dire de rester un peu, encore un peu, toujours, avec moi. Les douceureuses stridulations te consolent , et la nuit couvre peu à peu nos sentiments sans les égarer. Je lis sur ta peau, appuyée sur tes os, tremblante de peur, que c'est le dernier automne que nous vivons main dans la main, peau contre peau, délivrance contre chagrin, toi et moi. Et la sublime toison de l'automne brûle, les indiscernables traits de tes yeux et, ton coeur, épris.

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2 mai 2010

Des avions en papier sucrent le ciel d'une

Des avions en papier sucrent le ciel d'une authentique poésie.

chiens



Nos regards adolescents se croisent ; et sacrent quatre automnes. Je vais, je pense, continuer à te regarder jouer cette inlassable  mélodie de tes longs doigts, alertes et amoureux. Je vais t'écouter rire, et mon cœur te priera de m'aimer ; encore un peu, encore plus loin. Je vais voir ces notes suintant d'un bonheur inéluctable et d'une magie improvisée, tes yeux clos quand tu verra les miens, des jeux enfantins sur la portée et deux noires non isochrones. J'entendrai cette vieille symphonie que joue ton âme, en parallèle avec le morceau. Mon amour va dégouliner sur le clavier. Mon sourire va peindre ce pianoforte. Ainsi, nous verrons des avions en papier sucrer le ciel d'une authentique poésie.

1 mai 2010

Consumée d'une inoubliable sainteté, ma passion

smile

Consumée d'une inoubliable sainteté, ma passion incandescente.


Allez tous vous faire foutre; et je n'ai pas besoin de vous pour vivre. Laissez-moi seule dans mon jardin, l'herbe fraîche effleurant mes deux pieds,ma robe de lune apaisant ma peau hilare, le soleil criant sur mon front d'argile. Je vais fondre, et je n'ai pas besoin de vous pour m'en sortir. J'vais pouvoir fumer un joint avec une tasse de chocolat dans mon monde, avec du Ravel sur mes lèvres et du Chopin jusqu'au bout des ongles. Mettez-moi sur un doux muffin banane-chocolat et un smoothie à la mangue et je vais flirter avec Hisaishi & Cage, Miles & Turner, Jackson & les Red Hot, Kanno &Yokota. Hendrix, Lennon et Jamiroquai m'accompagneront dans mon abstrait combat pour la liberté, du Piazolla et du Belafonte plein la tête. Je vais prendre en photos les rares personnes que j'aime, en noir et blanc, en sépia, en négatif. Et un bon rire bien déplacé, qui vous démontrera que je suis seule dans ce monde. Je vous le jure : j'accepte ma réalité. Si c'est le seul moyen de survivre, alors je l'accepte. Ma réalité, je la vois en bleu marine et en blanc, en musique, en art, en quelques sons et en quelques délices. Alors, vous pouvez aller vous faire foutre; j'ai pas besoin de ça.

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